Pour une fois, il aurait pu être sans article ou bien fait de 100 compositions utilisant 100 tons et 100 pins… de Noël. Il aurait pu aussi avoir du sang neuf mais gardons cela pour le mois de janvier 2015. Sans attendre le numéro 109, focus sur L’Actu, à l'occasion de son centième numéro.
L’Actu, c’est d’abord la naissance d’un journal interne le 16 janvier 2009, au sein du tout nouveau Service de la communication de l’Université de Strasbourg. Il a d’abord été le vecteur de la nouvelle organisation de l’établissement. Les premiers repères posés, il a pu s’ouvrir à des thématiques plus larges et laisser une place plus importante aux acteurs multiples de l’université. Il est aujourd’hui représentatif de ce qui fait l’université et de ceux qui la font au quotidien. L’Actu, c’est aussi des chiffres et c’est assez impressionnant. Enfin, L’Actu c’est une rédaction qui a évolué au fil des ans et essaie au mieux de continuer à traduire la diversité de notre communauté.
Espaces compris, c’est trop concis pour exprimer la diversité de l’Unistra.
C’est un peu mieux mais c’est encore court pour raconter 100 numéros. Depuis le 16 janvier 2009, ce média relate l’ensemble des actualités de l’université mais surtout il permet d’écouter et de mieux connaître ce qui fait l’université et ceux qui font l’université toutes branches professionnelles confondues. Car l’université et L’Actu, comme toute histoire digne de ce nom ne pourrait exister et ne saurait perdurer sans ses personnages. Des personnages bien réels que toute la rédaction remercie sincèrement pour leur participation active et leur plaisir de partager leur expérience. Rendez-vous en 2015 pour le numéro 101.
*Frédéric Zinck est rédacteur en chef de L'Actu, Floriane Andrey est rédactrice en chef adjointe, Caroline Laplane, Anne-Isabelle Bischoff et Edern Appéré sont rédacteurs, Bruno Bernard est webmestre, et Catherine Schröder photographe.Frédéric Zinck
Retour sur la création du journal électronique L'Actu avec les principales protagonistes de ce projet, Agnès Villanueva et Caroline Laplane*, rédactrices en chef de l’époque.
Comment est né ce projet ? Pourquoi avoir privilégié le numérique plutôt que le papier et pourquoi avoir choisi la formule d’un journal et non celle d’une newsletter ?
Caroline Laplane (CL) : Avec la fusion des trois universités strasbourgeoises, mécaniquement l’ensemble des outils de communication est devenu obsolète. Il a fallu rapidement imaginer de nouveaux outils pour cet immense établissement. Si la formule papier était culturellement plus répandue, la gestion électronique des informations nous permettait de toucher l’ensemble de la communauté au même moment – chose plus difficile par l’intermédiaire du courrier – et aussi d’initier une nouvelle manière de traiter l’information interne.
Agnès Villanueva (AV) : Nous voulions autant valoriser les aspects institutionnels de l’établissement que l’ensemble des acteurs de l’université et ce à tous les niveaux professionnels. La newsletter dans son traitement nous a paru trop superficielle alors que le traitement journalistique des informations et l’organisation d’une Une répondait plus à nos besoins au regard de l’ensemble des informations que nous avions à traiter.
Quel a été le rôle principal de ce journal ?
CL : Au premier janvier 2009, tous les personnels universitaires strasbourgeois ont changé d’établissement. De nouvelles fonctions, de nouveaux services ont vu le jour autour d’une nouvelle organisation. Il était nécessaire de poser de nouveaux repères et de réapprendre à se connaître les uns et les autres. La rubrique phare du journal a ainsi longtemps été « Le tour des services » , un bon moyen pour repérer ses interlocuteurs professionnels.
AV : Nous avons voulu L’Actu comme le miroir de ce qui se passe à l’université et comme un outil de valorisation des projets et de leurs acteurs. L’Actu a également participé à créer un sentiment d’appartenance à ce tout nouvel établissement.
Pouvez-vous nous relater votre meilleur souvenir dans la vie du journal ?
AV : Même si c’est très loin, je me souviens très bien des instants qui ont précédé la sortie du premier numéro. Un grand moment de doute avec toute l’équipe lorsqu’il a fallu appuyer sur cette fameuse touche « entrée » qui devait enclencher l’envoi du journal auprès de l’ensemble de la communauté.
CL : C’est certainement la rencontre avec Jules Hoffmann juste après l’annonce de son prix Nobel de médecine en octobre 2011 ; véritable partage d’un moment de grâce avec un chercheur qui a su garder son humilité. Et aussi le nombre de connexions qui a suivi la sortie du numéro dédié à cette actualité. Plus de 7 500 visiteurs, un joli record !
Et L’Actu demain ?
AV : Si nous avions des doutes au démarrage du projet, ils ne sont plus là aujourd’hui. Je suis fière que ce journal existe toujours six ans après. L’Actu doit continuer son rôle premier : mettre en avant les acteurs de l’université. Il doit aussi se replacer dans le contexte actuel. L’usage des outils numériques n’est certainement plus le même qu’en 2009, les améliorations sont toujours possibles.
CL : En 2009, L’Actu était le seul média de l’université. Sa crédibilité s’est construite avec le temps et aujourd’hui sa notoriété et son utilité ne sont plus à prouver. Par contre le paysage médiatique de l’université s’est étoffé. La ligne éditoriale de L’Actu doit logiquement s’adapter à ces changements pour affiner son espace au milieu des autres médias.
Propos recueillis par Frédéric Zinck
*Aujourd'hui, Agnès Villanueva dirige le Service relations alumni de l'université et Caroline Laplane est directrice-adjointe du Service de la communication.Actualité oblige, la première Une du journal traitait pour l’essentiel de la toute jeune et nouvelle Université de Strasbourg : des événements pour célébrer cette création, un nouveau logo et une nouvelle charte graphique, les premières réunions institutionnelles, aussi un point sur le premier budget de l’université. A la Une également, l’université en chiffres avec ces nombres impressionnants pour l’époque : 41 740 étudiants, 11 423 stagiaires en formation continue, 2 477 enseignants et enseignants-chercheurs. Une nouvelle page était tournée et affichée numériquement.
Deux ans d’existence déjà, et le numérique qui évolue à une rapidité déconcertante. L’Actu se devait de se repositionner face à ces évolutions. Il était également temps de faire un premier bilan avec le lectorat. Résultat de ce travail d’analyse de huit mois : « En très résumé, comme l'annonçait Caroline Laplane, il fallait améliorer sa lisibilité, son confort de navigation (pour la forme), donner plus de place à l'humain, améliorer la transversalité (dans les rubriques, les sujets), lui donner un ton un peu moins sérieux, un peu moins technique. » C’est à partir de cette nouvelle version qu’apparaissent les portraits de personnels et/ou d'étudiants, croqués non pas dans leur vie professionnelle, mais autour de leurs passions.
Évaluation des formations - campagne 2013-2014
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